Sauvetage risqué pour l'amour d'une mère disparue (Colombie-Britannique, Rocheuses Canadiennes)[Terminé]

Érick regarda à son tour. Effectivement, deux gardes faisaient le tour pour surveiller. Il faisait encore nuit puisque entre Munatie, qu'il est au Québec, et les Rocheuses il y avait 3h00 de décalage horaire.

-Une attaque frontale serait risqué et endommagé la maison serait un risque avec ma mère dedans. Il faudrait éliminer les deux gardes sans qu'ils nous voient et rapidement.

Derrown devait être un peu fou. Quoiqu'il n'a pas tord, Érick avait déjà réussit à faire des sautes surhumaines en se concentrant comme dans l'entreprise d'Orgétik.

-Bon d'accord, je vais essayer.

Il se mit en position comme un champion de course et se concentra pour que ces jambes. Il se rappela les entraînements de son grand-père qui disait toujours qu'avant utiliser ses muscles un homme doit savoir utiliser son esprit pour utiliser son corps entièrement. Maintenant, il se sentait prêt. Lorsqu'il entendit le signal et se mit à courir. Au début, il allait à une vitesse normale, mais, tout à coup, il sentit ces jambes bougés plus vite et, ensuite, la vision autour de lui s'allongeait. Il courrait plus vite, pas plus plus vite que Zac. Il arrive vers la boîte électrique et éteigne tous les lumières en soufflant un peu.

-Hey, qui à éteint les lumières? dit une voix

Il se cacha pour attendre la suite.

Au grand plaisir de Derrown, Érick accéléra le pas très rapidement pour ne devenir qu'une ombre floue. Il n'était pas parti comme une bombe à la façon Leblanc, mais il avait démontré une vitesse supérieure aux grands champions Olympiques. Le photographe pouvait donc reprendre une respiration normale. Soulagé, il savait que c'était à son tour de jouer.

Dès que les lumières s'éteignirent, il s'élança vers le côté droit de la maison. Puisque les gardiens étaient maintenant préoccupés par la diversion, il arriva discrètement aux escaliers, les gravits en moins de deux et arriva en arrière des deux hommes à la façon d'un ninja. En six mois d'absence, Derrown avait changé. Et en six mois d'absence, il avait appris quelques nouveaux trucs. Aussitôt qu'il fut tout prêt, il se saisit du Beretta que l'un des gardiens tenait à sa ceinture. Le mouvement brusque surpti l'homme qui chercha à se retourner, mais une balle lui traversa le crâne avant qu'il n'est pu constater ce qui lui arrivait. La seconde suivante, son collègue subissait le même sort.

-Tu peux monter, lança Derrown par-dessus le balcon.

Ensuite, il se pencha sur les corps pour les fouiller. Aucun remord n'apparaissait sur son visage. Ces deux hommes se tenaient au travers de son chemin. Il avait donc dû les éliminer. Ce n'était pas plus compliqué que cela. L'empathique avait une mission et il ne pouvait laisser personne l'empêcher de réussir. C'était lui ou eux. Voilà la loi de la Jungle.

Sur les cadavres, le photographe dénicha un trousseau de clé, un second Beretta, deux chargeurs supplémentaires, des talkie-walkies et des bâtons télescopiques. Il leur laissa leur mitraillette qu'il jugea trop encombrante ainsi que leur porte-feuille et autres objets sans importance.

-Bon, veux-tu une arme? demanda-t-il à son ami lorsque ce dernier l'eut rejoint. Parce qu'on ne sait pas encore s'il y a des gardes à l'intérieur. Sinon, avant d'entrer, je vais aller bousiller l'antenne qui se trouve sur le toit. Elle permet de détecter toute utilisation de pouvoirs mentaux ou psychiques, ce qui m'empêcher d'utiliser les miens. Je te propose donc que tu partes faire une ronde sur le balcon, voir ce qu'il y a à l'intérieur et repérer les menaces potentielles. Pendant ce temps, je monte sur le toit. Ça te va?

(HJ : Si tu acceptes, à toi de décider ce qui t'arrive! Amuse-toi! ^^

Aussi, voici les détails de ton nouveau pouvoir :

Vitesse accrue Améliore la vitesse de course et d'action à un niveau presque surhumain
Limites Comme son nom l'indique, ce pouvoir te permet de te déplacer à grande vitesse que cela soit pour courir ou même pour porter des coups lorsque tu te bats. À la course, tu es par contre moins rapide que Zac ou un autre personnage qui aurait "Vitesse surhumaine". Par contre, contrairement à "Vitesse surhumaine" tu n'as pas besoin de manger comme un glouton puisque ton pouvoir agit principalement sur tes muscles alors que l'autre s'étend même jusqu'au niveau moléculaire. Mais quand même, ne néglige pas une saine alimentation riche en glucide pour te garder en santé! ^^
Sinon, c'est ta vitesse musculaire qui est amélioré et non nerveuse : tu n'as donc pas de réflexes accrues!

Si tu as des questions ou des commentaires, n'hésite pas à m'envoyer un MP! )

-Je vais prendre ces bâtons télescopiques. Je préfère éviter de les tuer.

Il examina les bâtons en le pliant un peu.

-Très solide, on dirait du titane vu la résistance, mais je crois qu'il s'agit d'un autre type d’alliage. Tiens, c'est marqué WandorTech. Ça m'étonne pas. Bon ben, vu qu'il y a mon nom dessus, je garde.

Il se tourna vers la fenêtre. Il vit deux hommes dans le rez-chaussé, l'un se fait à manger en surveillant et l'autre s'en alla aux toillettes avec un magazine. Il se tourna vers Derrown.

-Bon, ils n'ont pas l'air de paniqué. Ils pensent peut être que les autres vont régler le problème. Le premier se fait un déjeuner et l'autre est au petit coin avec un magazine donc on a du temps. Pour le reste, je ne vois rien d'autres. Alors, quel est le plan?

-Je vais prendre ces bâtons télescopiques. Je préfère éviter de les tuer.

Derrown approuva de la tête en les lui tendant. Érick était encore jeune et naïf. Pour lui, tuer était encore un concept cruel et disgrâcieux. Il ne désirait pas commencer et Derrown le comprennait. Vallait mieux qu'il reste encore un peu dans cet état d'esprit. Les jeunes désiraient grandir beaucoup trop vite de nos jours. Pourtant ils grandissaient déjà bien assez vite.

Tandis que son ami examinait les bâtons, le photographe s'élança vers une échelle sur le mur. Celle-ci montait sur le toit. Il la gravit en quelques secondes et atteignit le toit en pente. Glissant à cause de la neige, l'homme choisit plutôt de tirer son Beretta et de viser l'antenne. Il vida son chargeur sur la base du système et sur les fils électriques qui dépassaient et s'en donna à coeur joie. Lorsque son premier magasin fut, il rechargea avant de redescendre. L'antenne semblait maintenant très mal en point et fumait. Derrown espérait que cela était signe qu'il avait réussi.

D'un saut, il rejoignit Érick qui lui expliquait ce qu'il avait vu à l'intérieur :

-Bon, ils n'ont pas l'air de paniquer. Ils pensent peut-être que les autres vont régler le problème. Le premier se fait un déjeuner et l'autre est au petit coin avec un magazine donc on a du temps. Pour le reste, je ne vois rien d'autres. Alors, quel est le plan?

Derrown jeta à son tour un coup d'oeil par la fenêtre.

-Je vais nous faire traverser le mur juste à côté des toilettes. Comme cela nous serons de dos au gars qui mange. Occupe-toi de lui et je m'occupe de celui au toilette.

Les deux intrus se déplacèrent un peu sur le balcon pour se placer devant le mur qui donnait sur le point stratégique émit par le photographe. Lorsqu'ils furent prêts, ce dernier mit une main sur l'épaule du garçon et ils firent un pas dans le mur. Le pouvoir de Derrown leur permit de passer au travers sans dommage de la même manière que s'ils avaient traversé un mur d'eau. Dès qu'ils furent entrés, l'homme lâcha Érick et refit le même processus seul pour entrer dans les toilettes.

Le gardien en l'aperçevant eut un hoquet de surprise et son premier réflexe fut d'essayer de cacher sa semi-nudité. Derrown, lui, se jeta promptement dessus. Il plaqua une main sur sa bouche pour l'empêcher de hurler avant de donner un violent coup contre sa tempe. La tête de l'homme rebondit contre le mur où il s'assoma. Sans un mot, le photographe sortit de la petite pièce pour aller voir comment s'était débrouillé Érick.

Une fois à l'intérieur, Érick se cacha pour éviter que le gourmand le voit. Voyant que le garde était trop occupé, il s'approcha de lui à pas doux.

-Miam, rien de tel qu'un grillcheese pour se remettre d'une nuit à surveiller une mégère de richarde.

Le garde approcha le sandwich de sa bouche quand il sentit un coup très fort sur la nuque.

-Désolé de dérangé un bon repas. Mais quand on insulte ma mère, on en paye les conséquences.

Érick se tourna vers le salon.

-Derrown? Tu es là? chuchota-t-il.

Joie, bonheur, excitation... Il n'y avait pas de mot pour exprimer se qu'il ressentait. Sa mère, qu'il croyait morte avec son père il y a 11 ans est là devant lui. Elle était sûrement dans ce fauteuil à cause de l'accident, mais en vie. Il se mit à courir vers elle pour la prendre dans ses bras, doucement. Des larmes coulaient de ces yeux.

Si Érick se jeta expressément dans les bras de sa mère, Derrown et Mme Shan, eux, restèrent de marbre. D'ordinaire, le photographe gardait une expression neutre qui ne dévoilait aucune émotion particulière car il avait pour habitude de ne jamais accorder son vote à l'un des parties sans en avoir étudié le fond. Mais, aujourd'hui, la situation était très particulière. Figé sur place, Derrown concervait une expression neutre, mais sa mâchoire était cripsée et ses yeux laissaient voir son incompréhension. Pour sa part, Mme Shan s'était raidie sur place et ses yeux plissés semblaient chercher à reconnaître son fils.

Depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas vu ? Plus de deux ans si la mémoire de Derrown était exacte... Cela faisait un boutte! Même s'il parlait tout de même régulièrement à sa mère au téléphone, cela faisait environ 1 ans et demi qu'il n'avait pas prit de ses nouvelles. Même qu'il réalisait que, durant son séjour de six mois hors de Munatie, jamais il n'avait songé à aller rendre visite à sa maman. Un malaise lui parcourru le dos tandis que seul le bruit des sanglots des Wandors ne troublait le silence.

-Maman... dit enfin Derrown, incertain.

-Derrown ? fit Mme Shan, perplexe, mais avec plus d'intonnation que son fils.

Ce dernier hocha la tête. Les deux tentèrent un mouvement maladroit pour se rapprocher l'un de l'autre, mais ils s'arrêtèrent avant de n'avoir fait un vrai pas. C'est la mère d'Érick qui mit fin au malaise en repoussant un peu son enfant pour demander :

-Mais... Mais... Que faîtes-vous ici? Je te croyais en sécurité chez ton grand-père?

(HJ: Pour ce qui est de faire parler ta mère, gêne-toi pas! J'insiste pour que tu prennes la place qui te revient et que tu m'aides à créer cette partie de notre histoire commune. Je voudrais pas avoir à tout contrôler. De plus, c'est plus amusant de voir que l'autre joueur ajoute ses propres éléments pour pimenter l'action! )

-Oui je suis venu pour te sauver quand j'ai su ou tu étais ici.

Il l'a serre encore dans ces bras. Elle affichait un air d’inquiétude.

-Vous n'auriez pas du venir, cet endroit est autant dangereux pour vous que pour nous, surtout avec les hommes d'Orgétik dans le coin.

Elle tourna son regard vers Derrown remarquant son apparence physique qui ne lui était pas inconnu.

-Ma chère , c'est votre fils? C'est lui qui m'a pourtant sauvé lors de mon accident il y a 11 ans.

Érick comprendre que cette autre femme était sûrement la mère de Derrown. Mais que fait-elle ici et pourquoi sa mère lui parle avec autant de familiarité comme si....

HJ(Je me souviens plus du nom de Mme Shan)

(Normal, j'lui en ai pas donné! xD Allons pour Jacynthe )

-Ma chère , c'est votre fils? C'est lui qui m'a pourtant sauvé lors de mon accident il y a 11 ans, dit la mère d'Érick à la mère de Derrown.

Le photographe pencha la tête, surpris que la femme ne connaisse pas l'existence du jumeau. Car, il y a 11 ans, il faisait encore ces études et lui savait bien qu' elle ne parlait pas de lui, mais bien de Mickaël.

-Oui, c'est bien mon fils, répondit Mme Shan avec une certaine distance. Mais pas celui qui vous a sauvé : je te présente Derrown, le jumeau de Mickaël.

Le photographe fit un petit signe de tête pour saluer officiellement l'handicapée et souffla un petit "bonjour". Ensuite, il plissa les yeux, se rendant soudainement compte d'un détail. Ce dernier semblait insignifiant, mais il l'avait tout de même accroché. Le nez de Mme Wandor... Il semblait être identique à celui de sa mère! Et les sourcils ? N'avaient-ils pas la même forme ? Et cette expression faciale d'inquiétude qui ressemblait à celle que Gwenaëlle avait lorsque quelque chose la tracassait... Toutes ses similitudes ne pouvaient pas être une cïcidence. Quelque chose de pas nette se passait ici.

-Maman, que fais-tu ici ? Érick et moi , on s'attendait pas à te voir ici!

-Et vous ne devriez pas être ici, répliqua Mme Shan. Orgétik dispose de nombreux moyens pour vous faire regretter ce geste. C'était trop dangereux de venir.

-Les agents d'Orgétik ne sont pas un problème, j'en fais mon affaire, dit Derrown en haussant les épaules. Moi, ce qui m'importe pour le moment, c'est de savoir pourquoi tu es ici. Et si tu ne veux rien me dire, je dispose des moyens pour obtenir mes réponses...

Face à la menace de son fils, et même si elle avait été dite sur un ton neutre et détaché, Mme Shan se crispa légèrement. Elle croisa ensuite les bras devant sa poitrine dans un geste protecteur, mais le rouge lui montait aux joues.

-Très bien, lâcha-t-elle finalement. Derrown, je te présente ta soeur, [Insérer un nom ici].

Tout d'abord, Derrown ne réagit pas, s'attendant sans doute à une suite. Mias voyant qu'elle ne venait pas, il comprit que sa mère lui disait la vérité. Alors, il se tourna vers les deux Wandors, toujours collés l'un contre l'autre, et les apperçu sous un nouveau jour.

-Très bien, lâcha-t-elle finalement. Derrown, je te présente ta soeur, Linya.

Érick ne comprenait pas, cette femme, qui est la mère de Derrown, leur dit que sa mère était la sœur de ce dernier.

-Oh la, oh la, attendez je ne comprends rien. C'est impossible que ma mère puisse avoir un...heu des frères dans ce cas-ci, mon grand-père n'a pu avoir d'autres enfants vu que sa femme est morte après la naissance de mère. Alors, comment...

-Je comprends mon fils, moi-même j'ai trouvé cela étrange. Mais ma mère m'a tout expliqué.

Visiblement, il n'était pas le seul à qui cette nouvelle faisait de l'effet!

-Oh la, oh la, attendez je ne comprends rien. C'est impossible que ma mère puisse avoir un...heu des frères dans ce cas-ci, mon grand-père n'a pu avoir d'autres enfants vu que sa femme est morte après la naissance de mère. Alors, comment...

-Je comprends mon fils, moi-même j'ai trouvé cela étrange. Mais ma mère m'a tout expliqué.

Alors, comme un seul homme, Derrown, Érick et Linya (puisque c'est son nom) se tournèrent vers Mme Shan. Derrown, toujours impassible, observait par contre sa mère avec une grande curiosité teinté d'incompréhension. Son ami, lui, semblait légèrement choqué, mais complètement abasourdit. Finalement, la mère d'Érick observait Mme Shan avec des yeux insistants, comme pour lui dire que maintenant elle n'avait plus le choix.

-Bon, dit-elle après un long soupire de lassitude. J'imagine que c'est assez incroyable d'apprendre l'existence d'une famille cachée, mais avec ce que vous avez dû vivre, cela ne sera pas trop difficile à croire. Du moins, je l'espère. Tout d'abord, Érick a raison : sa grand-mère, en l'occurance moi, est morte peu de temps après la naissance de Linya. J'ai eu un grave accident et même après six heures de salle d'opération, les médecins me perdirent. Ils allèrent annoncer la triste nouvelle à [Insérer le nom du Grand-père ici], puis je fus enterrée. À l'époque, les mutations et les dons exceptionnelles n'avaient pas encore tout à fait émergé et seulement 5% de la population étaient affectés. Alors, demander la permission à qui que se soit d'utiliser le corps de sa femme décédée pour des expérience était inimaginable! Alors, ils m'ont déterrée deux jours après la cérémonie. Ensuite, ils ont joué à Dieu et m'ont ramené d'entre les morts. Guérit et plus jeune.

Mme Shan garda le silence un instant. Les yeux vers le sol, elle tentait de se remémorer le plus de souvenirs possible.

-J'ai donc vécut une nouvelle vie. Retourner avec mon premier amour était impossible puisque j'avais à nouveau 23 ans, mais je voyais cela comme une seconde chance, comme un espoir de réparer certaines erreurs de ma vie. Bien sûr, ceux qui m'ont ramenée ont tout fait pour que je garde le silence. J'étais leur... création, leur réussite. Je leur appartenais pour encore 5 ans. Heureusement, sous une nouvelle identité, je réussie tout de même à m'épanouillir. Je recontrai mon nouveau mari et j'eus l'occasion d'être mère à nouveau. La suite, vous la connaissez...

Un silence pesant suivit ces révélations hors du commun. Sa mère, cette femme réservée qui parlait peu, venait enfin de lui confier l'un de ses plus grands secrets. Une nouvelle identité, une nouvelle vie... et une nouvelle famille. Derrown détourna les yeux de sa mère un instant pour regarder Linya et Érick. Sa soeur et son neveu. C'en était bouleversant. Alors, pour la première fois depuis au moins 5 mois, le photographe se décripsa et alla prendre sa mère dans ses bras. Celle-ci succomba et laissa couler quelques larmes de ses yeux. Ce moment dramatique, lourd de sens et d'émotions contradictoire, dura quelques minutes.

Finalement, Derrown s'écarta légèrement pour refaire face à Linya et à son fils.

-Bon. D'accord, nous sommes tous secoués, mais cela ne nous arrêtera pas. Une famille, ça doit se tenir, même si elle est plus grosse que prévut. Nous allons donc vous ramener à Munatie, toutes les deux. Mais avant, laissez-moi savoir, pourquoi êtes-vous ici exactement ? Quels sont les plans d'Orgétik ?

Érick se mit à réfléchir sur les détails qu'il connaissait sur Orgétik et sur WandorTech et trouve une hypothèse.

-Et si leur but était de nous éliminer, les gens possédant des dons exceptionnelles? Après tout, mon père avait fournit des armes et équipements pour capturer des surhumains à une organisation sans savoir la véritable nature du projet. Même s'il a arrêté quand il a su leur vrai plan et que je serais moi-même possesseur d'un don. Mais après sa mort, Orgétik reçoit des technologies de WandorTech. C'est peut être pour cette raison qu'ils voulaient l'éliminer lorsque vous êtes allé chercher Sam.

La mère était surprise qu'Érick parle de Samantha.

-Sam...Samantha...La petite allemande rousse qu'on voulait adopté... elle est vivante...Tu l'as rencontré...Oh...Elle doit être une grande fille maintenant.

-Heu...Ouais, t'as pas idée maman.

Intrigué par la découverte, Érick s'approcha d'un des ordinateurs. Avec l'ordinateur personnel de son père, il tenta de craquer le mot de passe pour avoir accès aux dossiers sur cette boîte.

-Oh...c'est intéressant...ils ont tout fait pour l'ouvrir, foreuse, acide, champ d'électricité...même des lasers expérimentales de WandorTech. Autant dire que ce qu'il y a dans cette boîte doit être très important pour être si bien protéger. Quoique je préfère aussi éviter d'ouvrir une boîte de Pandore. Et en plus, pourquoi elle ne pourrait pas s'ouvrit sauf à vous et M. Shan.

Derrown sortit de sa torpeur et alla rejoindre Érick devant l'ordinateur, suivit de près par les deux mères. Par dessus l'épaule de son neveu, le photographe pu faire les mêmes constatation que ce dernier. Il jeta un nouveau regard vers la boîte. Érick l'avait appelée "une boîte de Pandore". Et d'après ce que savait Derrown de son père, cela pouvait très bien être le cas.

Prudent, Derrown se détacha du groupe pour s'avancer vers cette mystérieuse boîte. Posée sur un podium illuminé de quatre projecteurs, elle donnait une étrange impression de pouvoir, de mystère... et de danger. Le photographe avait presque l'impression qu'elle pouvait exploser à tout moment, libérant ainsi ce qu'elle contenait.

-Étant donné que c'est mon second mari qui la fabriqué, expliquait la mère de Derrown, Orgétik suppose qu'il s'est arrangé pour installer un système de sécurité maximal que seul un Shan pourrait contourner. Voilà pourquoi ils me retiennent prisonnière. Je suis la clé qui leur permettrait d'ouvrir cette boîte.

-Mais tu as résisté, dit Derrown en se retournant.

-Oui, si on veut. Depuis que je suis ici, ils ont tout essayé : pression, tortures psychologiques, menaces... La torture physique n'a aucun effet sur moi puisque grâce à eux je peux maintenant rajeunir et me regénérer à volonté. Mais leurs menaces sont plus grandes chaque jour et j'ai peur qu'ils ne mettent l'un de leur plan à exécution.

-Mais ça c'était avant que vous ne débarquiez ici! lança une voix familière.

D'un même mouvement, les deux femmes, Érick et Derrown se retournèrent pour voir une femme habillée en tenue d'Orgétik apparaître sur la passerelle qu'ils venaient de quitter. Derrière elle, huit agents-commando se déployèrent et les mirent en joue avec leur arme d'assaut. Aussitôt la menace apparue, le photographe alla se placer devant sa mère pour la protéger. Cette femme...

De taille moyenne, de longs cheveux bruns cascadant sur les épaules et des yeux vert forêt brillant sous l'effet des néons, ce visage était très familier à Derrown. Il l'avait déjà rencontré une fois, il y avait de cela environ 8 mois. La femme ne devait pas avoir plus de 20 ans, mais son assurance et sa posture démontrait une maturité et un caractère d'une force incroyable.

-Salut Érick, dit-elle. Comment va notre chère Ty Lee ? demanda-t-elle innocement.

C'est à ce moment qu'il la reconnu.

-Alicia...

Spoiler:

(HJ: On attend la réponse de Samantha à l'Église aussi!)

-Alicia..

C'était elle, l'amie de Ty Lee. Celle qu'il avait sauvé la vie de ses pouvoirs incontrôlables. Il devait aussi lui annoncé la mauvaise nouvelle sur son fiancé.

-Mais que fais-tu ici?

-À ton avis, si je porte cette tenue c'est que je suis une employée chez Orgétik. Agente ''spéciale'' pour être plus précise.

Elle tendit le bras, son membre s'est allongé et s'enroule comme un serpent autour d'Érick. Elle le tire pour l'envoyer valser sur le mur et un table avec beaucoup d'appareils dessus.

-Si tu penses que je vais laisser passer le fait ce que tu as fait à mon fiancé.

-Quoi?

Elle l’envoie sur le sol faisant tombé plusieurs appareils.

-Doucement Mademoiselle Courville, il y a des appareils délicats dans cette pièce.

Cette fille n'était pas là pour plaisanter. Ça, ça se voyait au premier coup d'oeil. Entourée de ses sbires n'attendant qu'un ordre tout simple, l'agente d'Orgétik toisait les intrus d'un air supérieur. Tout comme Érick, le photographe avait reconnu Alicia Courville qu'il avait croisé lors de son passage à Orgétik dans le temps où Mickaël désirait voler une liste bien spéciale. Pourtant, aujourd'hui, la femme semblait beaucoup plus gradé que la dernière fois.

-Mais que fais-tu ici? voulu savoir Érick.

-À ton avis, si je porte cette tenue c'est que je suis une employée chez Orgétik. Agente ''spéciale'' pour être plus précise.

Soudainement, elle tendit le bras et son membre subit une transformation des plus inatendue: il s'allonga et s'enroula aussitôt comme un serpent autour d'Érick. D'un mouvement brusque, Alicia projeta le neveu du photographe dans une table et contre un mur.

-Si tu penses que je vais laisser passer le fait ce que tu as fait à mon fiancé, cracha-t-elle d'un air venimeux.

-Quoi?

Avec un cri rageur, l'agente l’envoya sur le sol, faisant ainsi tomber plusieurs appareils.

-Doucement Mademoiselle Courville, il y a des appareils délicats dans cette pièce, fit d'une voix morne l'un des hommes à ses côtés.

L'interpellé eut une brève moue déçue, mais Derrown sentit qu'elle aurait préféré pouvoir se défouler à sa guise. L'homme jeta un regard vers Érick. Malgré sa position désavantageuse, il n'avait pas l'air trop mal en point. La vitesse à laquelle Alicia les avait attaqué était des plus déroutantes et Derrown savait qu'il ne pouvait pas essayer d'intervenir sans mettre sa mère et la mère d'Érick en position de danger. Il allait devoir régler une chose à la fois...

Tout d'abord, il envoya un ordre télépathique à sa mère, lui demandant de se maintenir prête pour une fuite hâtive en compagnie de sa fille. Puis, il s'écarta un peu des deux femmes pour offrir une cible plus ouverte sur lui-même.

-Alicia! cria-t-il ensuite pour détourner son attention. Lorsque je t'ai rencontré la première fois, je m'étais dit que tu devais être une personne digne de confiance et qui se battait pour ses valeurs. Ai-je eu tort ?

-Certainement pas! Mais ma confiance est maintenant l'exclusivité d'Orgétik et mes valeurs sont les leurs!

-Eh bien, je te trouve assez chancellante pour dire des trucs pareille!

-Chancellante? Mais que veux-tu...

Avant qu'elle n'est pu comprendre ce qui lui arrivait, Derrown concentra une grande force psychique contre les boulons de la passerelle et fit un grand mouvement de bras vers lui. D'un seul coup, la plupart des vis et des boulons s'arrachèrent du mur faisant ainsi en sorte que la passerelle ne soit presque renversée vers l'avant. Les gardes et Alicia furent obligé de s'accrocher au garde-fou pour ne pas tomber. Profitant de ce moment d'inattention, le photographe cria à sa mère de fuir et à Érick de se libérer du bras-liane d'Alicia puisque celle-ci ne pensait plus vraiment à lui.

Mais rien n'était terminé. Le combat ne faisait que commencer! Derrown se téléporta alors sur la passerelle et saisit l'un des hommes par les épaules. D'une simple poussé, il le fit passer par-dessus la passerelle pour s'attaquer ensuite à son prochain ennemi avec une salve télékinétique qui l'envoya au mur. Malheureusement, un troisième eut le temps de reprendre ses esprits et de tirer sur le jumeau. La raffale de balle atteignit Derrown à la poitrine. Il perdit l'équilibre et glissa de la passerelle pour s'échouer durement au sol. Heureusement, ses plaies commençaient déjà à se refermer d'eux même...

Érick profite de la confusion pour se défaire du bras d'Alicia. Malheureusement la plante-vivante se remit sur ces pieds plus vite que les autres.

-Attends un peu, salopard. J'en ai pas fini avec toi.

Des piques sortent de sa peau le long de son bras, trouant sa tenue. Ses bras s'allongent.

-C'est fou comment on peut s’améliorer en 6 mois.

Elle tente de frapper son adversaire, mais Érick, plus alerte, s'élance à toute vitesse sur le coté avec son nouveau pouvoir.

-T'as pas idée.

Surprise par la vitesse d'Érick, elle retente son coup avec son autre bras. Mais Érick ne se laisse pas faire, il continue de courir et d'esquiver les coups. Il sort un des bâtons et se mit en position de combat.

-Tu penses m'avoir avec une tige et tes muscles?

-Non, avec de la logique.

Elle ne comprenait pas ses propos, mais elle s'en fiche et tente un nouveau coup pour attraper son bâton. Elle réussit, mais Érick appuie sur un bouton et la partie rétractable sortit pour s'enfoncer dans des câbles qui traînent au sol. Erick lâche le baton avant que celui-ci se fasse électrocuter avec Alicia. Alicia sentit l'électricité dans son corps, après un gros choc, elle tomba inconsciente. La surcharge fit sauter les plombs de la maison pour finir dans le noir total. Rapidement, Erick reprend le bâton et fonce vers le corps de Derrown en faisant attention.

-Derrown, ça va?

Tout d'abord, ce fut la morsure des balles qui l'atteignirent. Ensuite, une noirceur surréaliste. Derrown se sentit chanceler et tomber...

...dans le vide...

Un vide béant, infranchissable. Là où on tombe pour l'éternité...

Bien sûre, Derrown pouvait échapper à la Mort.

C'est le froid qui revint le premier. Puis, les sensations et les textures. Il toussa et cracha deux balles encore pleine de sang. Alors que son énergie lui revenait graduellement, le photographe se replia sur lui-même, ramenant ses bras sous lui pour lui permettre de se lever. Les sons lui parvenaient légèrement étouffés, mais il pu entendre clairement une voix à son oreille.

-Derrown, ça va?

C'était Érick. Érick venait lui porter secours. Une main puissante d'adolescent se posa sur son épaule pour l'aider à se relever. Encore un peu étourdis, Derrown hocha tout de même la tête pour montrer qu'il allait bien. Mais pourquoi diable fesait-il aussi noir? Il tenta alors de marcher. Ses pas incertains reprirent rapidement de l'aplomb pour le guider vers l'avant. Pourtant, aucune lumière... Derrown s'était régénéré une couple de fois depuis la première fois que ça lui était arrivé, mais il n'appréciait toujours pas la sensation de résurection. Et la lumière? Elle était où?

Soudainement, il eut sa réponse. Plusieurs minces vaisseaux de lumières rouges firent leur apparition. Des lumières de visées. Quelqu'un avec donc dû couper le courant et les tireurs cherchaient à contre leur aveuglement. Aussitôt que ses dernières blessures eurent disparues, l'empathique sentit à nouveau l'adrénaline couler à flot dans ses veines. Il était à nouveau en service.

Cinq rayons. Donc cinq ennemis. Et eux, ils étaient deux. Génial.

Entraînant le jeune homme avec lui dans les ombres, Derrown analysait la situation. Ils allaient devoir s'échapper. Mais avant, il voulait récupérer ce qui lui appartenait.

-Érick, chuchota-t-il à l'oreille de son neveu, on va ficher le camp. Mais avant, va récupérer ton mini-ordinateur et vole-leur tous leurs fichiers! Transfert tout sur ton disque dur! Ensuite, envoie un virus pour bousiller les systèmes. Moi, je récupère la boîte et nos mères...

Silencieusement, il tappa dans le dos de l'adolescent pour lui souhaiter bonne chance et s'élança dans le noir. Les agents venaient d'atteindre l'endroit où il était mort quelques secondes plus tôt. En constatant qu'il n'était plus là, ils formèrent un cercle serré pour pouvoir couvrir le plus de d'angle-mort. Mais jamais ils ne virent la lame s'abbatre sur eux! Dans un sifflement mortel, un couteau de chasse que Derrown avait récupéré sur le corps d'un autre agent voltigea dans l'air et alla se planter dans la hanche d'un des hommes. Ce dernier poussa un cri et tira devant lui. Aussitôt, ses amis se tournèrent et firent feu aussi. Accoutumé à la noirceur, Derrown, lui, se déplaçait en arrière d'eux. Dès qu'il fut assez près, il copia le pouvoir d'Érick pour se donner une force surhumaine. Il saisit un premier homme et le projeta contre le mur du fond. Puis, il assoma un deuxième d'un coup de poing à la tempe. Rapidement, il attrapa l'arme du prochain pour le lui enlever des mains. Au moment où il allait le frapper, une liane s'enroula autour de sa taille pour l'envoyer s'écraser contre un classeur.

Le choc fut brutal. Sa tête lui tournait et il sentait ses jambes vasciller. Relevant la tête, il vit que les lumières d'urgence avait prit le relai. Alicia, des lunettes nocturnes sur le visage s'approchait de lui, menaçante.

Erick se dirige vers l'ordinateur en profitant de la confusion. Il utilise le même programme que lors de l'attaque au siège social. L'ordinateur commença le processus. Mais il sentit un canon dans le dos.

-Les mains en l'air, gamin.

-Ok.

Il lève les mains pour finalement frapper avec le revers des mains sur les deux côtés de la mâchoire. Sur la douleur, le soldat perd son arme et Érick en profite pour donner un bon uppercut pour le finir.

-Bien fait. Bon le chargement doit être....

''Chargement effectué à 100%''

-Super, maintenant je vais faire introduire un virus en baissant les pares-feux et...

Des dards se plantent dans son épaule.

-Tu savais que certains plantes en Afrique lancent des dards pour injecter une toxine paralysante dans le corps de leur prédateur. Tu vas rester gentiment là, pendant que j'en fini avec le dernier jumeau.

Effectivement, Érick sentit quelque chose dans le corps.

La situation semblait tourner au vinaigre. Même à un stade aussi critique, nommer cela un "code rouge" aurait été désuet. Alicia s'avérait beaucoup plus puissante que ne l'avait évalué Derrown. Malgré le fait qu'elle n'avait plus que trois hommes pour la seconder, l'agente d'Orgétik restait une adversaire de taille. Cette dernière, les mains sur les hanches, observait le photographe d'un air satisfait. Ses lunettes de vision nocturne lui donnait un étrange air futuriste, mais cela n'accentuait que la force qu'elle dégageait.

Remis sur un genou, Derrown chercha des yeux son neveu. Érick était là, immobile devant l'ordinateur. Était-ce parce que personne ne l'avait encore remarqué ? Non, puisqu'un des commandos se tenait tout juste à côté de lui pour le surveiller. Alors il était paralysé. C'était la seule explication. Et en voyant le corps parsemé d'épines d'Alicia, l'empathique savait très bien quelle en était la cause.

-Abandonne, Derrown, fit la chlorokinésiste. Tu ne peux plus rien contre moi.

D'un agile mouvement du bras, elle décocha une série de dards empoisonnés. Derrown leva la main et les arrêta avec la force de son mental. Malheureusement, un marteau-piqueur s'anima dans son crâne et il vascilla.

-Tututututu, fit Alicia. Mon cher Derrown, tu sais très bien ce qui t'arrive lorsque tu utilises autant de pouvoir en si peu de temps! As-tu déjà oublié Berlin ?! Ah! Que c'est dommage! Le seul jumeau qui avait encore un peu de compassion perdrait la mémoire...

-Ferme-la, salope...

-Oh! Les gros mots! Ce n'est pas bien de parler ainsi devant sa mère!

C'est alors que les deux autres agents d'Orgétik restant revinrent avec les mères. Celles-ci restaient tout de même fières, le menton levé. Mais l'image de les voir encore aux mains de cette compagnie rendait Derrown malade. C'était de sa faute si sa mère, sa demi-soeur et son neveu se retrouvaient dans cette position. Une rage immense l'envahit alors. Une émotion si forte qu'il ressentait son coeur s'accélérer.

-Tu ne devrais pas jouer ainsi avec ma famille, Alicia, dit-il d'une étrange voix guturale. Va brûler en Enfer, salope!

-Enh ouais ? Et c'est toi qui va m'y envoyer, je supose ?

-Hey hey hey... Regarde ce que je viens tout juste de récupérer, dit-il alors en montrant un briquet.

La seconde qui suivit cet instant fut apocalyptique. Un claquement. Une étincelle. Propulsée à une vitesse cauchemardesque, une énorme boule de feu atteignit Alicia de plein fouet, propulsant son cadavre déjà en train de se carboniser vers ses agents. Animé par sa rage, Derrown utilisa le pouvoir pyrokinétique qu'il avait dégoté de son ami Allemand pour s'en donner à coeur joie contre les derniers hommes d'Orgétik. Puis, à bout de force, il s'é...cr...ou...l...a...

*****

Une vois l'appelait. C'était celle de sa mère. Ouvrant les yeux, l'empathique vit que les visages de sa mère et d'Érick le regardaient, anxieux.

-Tu es resté dans les pommes 3h, lui annonça sa mère en l'aidant à se redresser. Même le poison d'Alicia a mit moins de temps pour évacuer le système d'Érick!

-Mouais mouais... fit-il, la bouche pâteuse. Allez. Rentrons à la maison...

Derrown alla chercher la boîte de Zaboth, rassembla sa famille et ils se téléportèrent.

(HJ : On peut continuer le RP dans ce topic le temps qu'on conclu pour vrai.)
(HJ2: DSL pas le temps pour de l'édition de couleur! J'espère que c'est quand même compréhensible!!!)